samedi 18 février 2012

Après Karkwa, un projet solo pour Julien Sagot



Le percussionniste de Karkwa profite de la petite pause que s’est offert le groupe pour sortir son premier projet solo. Julien Sagot profitera de son passage au Théâtre Granada, le 25 février (en première partie de Barr Brothers) pour présenter quelques pièces de Piano Mal

Passionné de musique, Julien Sagot poursuit son processus de création, passant de percussionniste à auteur-compositeur-interprète. Avec son premier album solo Piano Mal, l’artiste entremêle la chanson française et le rock. « Tout comme avec Karkwa, ce projet a été fait dans un but de faire de la musique, de réaliser des projets et de créer un produit différent. En étant seul, je ne peux pas me cacher derrière personne. C’est encore nouveau pour moi et j’ai tout à apprendre », souligne Julien

Celui qui signe la totalité de l’album, à l’exception de deux collaborations, a maintenant pris goût à l’aventure en solo, mais ne compte pas pour autant quitter ses musiciens complices de Karkwa. « J’ai envie de continuer à triper et à faire des shows. Karkwa et Julien Sagot ne rentrent pas du tout en conflit. Il s’agit de deux processus de création. » 

Une carrière inattendue 

Même s’il ne vient pas d’une famille de musiciens (ses parents sont commerçants) Julien a toujours baigné dans l’univers de la musique et de la culture en général. Il a cependant joué ses premières notes à la guitare qu’à l’âge de quatorze ans. Pensait-il un jour faire carrière dans la musique? Pas du tout, répond Julien

« Je ne pensais pas un jour gagner ma vie avec la musique. Quand j’ai commencé à jouer de la guitare, ce n’était que pour m’amuser. Encore aujourd’hui, ce n’est pas sérieux tout ça. Avec Karkwa, on a commencé à prendre les choses au sérieux lorsqu’on a réalisé qu’il y avait un véritable intérêt de la part du public. Mais je n’avais jamais cru être capable de vivre de la musique. J’espérais, quelques fois, mais ce n’était qu’un rêve », raconte celui qui a reçu avec ses confrères le prix de musique Polaris 2010 (meilleur disque canadien des douze derniers mois) pour l’album Les chemins de verre.

Par Cynthia Dubé, Spectacles - Publié le 17 février 2012 dans le Journal de Sheerbrooke

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